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Point de presse de M. Mathieu Lacombe, ministre de la Culture et des Communications

Version préliminaire

Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.

Le mercredi 28 mai 2025, 11 h 18

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement


 

11 h 17 (version non révisée)

(Onze heures dix-huit minutes)

M. Lacombe : Bonjour, tout le monde. Merci beaucoup d'être là. Vous avez vu tantôt, j'ai déposé, à l'Assemblée nationale, donc au Salon rouge, un projet de loi pour bonifier les outils, notamment dont dispose la SODEC pour être capable de faire son travail avec nos entreprises culturelles. Donc, société, développement de nos entreprises culturelles qui vivent elles aussi dans le monde qu'on connaît actuellement des grands bouleversements, donc des défis qui sont importants. Donc, d'une part, il y a ça. Et d'autre part, dans le projet de loi, ce qui est intéressant, c'est de reconnaître la créativité numérique comme un domaine d'affaires à part entière, ce qui n'était pas le cas jusqu'à maintenant.

Donc, quand on parle de domaine d'affaires, actuellement, il y a le spectacle, il y a la musique, il y a le livre, donc le domaine plus traditionnel. La créativité numérique, c'est vraiment une forme d'art du XXIᵉ siècle qui a beaucoup d'avenir, et donc on voulait... je souhaitais l'intégrer officiellement à la mission de la SODEC.

Donc, si je fais un résumé très rapide, parce que le projet de loi, évidemment, il est plutôt technique, mais les outils supplémentaires qu'on va donner à la SODEC pour être capable de mieux faire son travail, c'est surtout d'avoir plus de capacités financières. Parce qu'actuellement, à la banque d'affaires... On se rappelle que la SODEC a deux branches, les programmes qui sont des subventions, donc de l'aide financière, et il y a une autre branche qui est la banque d'affaires, donc qui ne s'agit pas de subventions dans le cas qui nous occupe. L'annonce d'aujourd'hui, ce n'est pas au sujet de subventions, mais c'est de l'argent qui est mis à la disposition de la banque d'affaires de la SODEC pour aider les entreprises culturelles et le principal outil supplémentaire qu'on lui donne, c'est la possibilité d'investir en capital-actions dans les entreprises. Jusqu'à maintenant, ce n'était pas possible pour elle de le faire de façon autonome. Donc, jusqu'à aujourd'hui, elle devait, par exemple, demander la permission du Conseil des ministres et sa marge était mince. La banque d'affaires était capitalisée à hauteur de 19 millions et demi de dollars seulement. Donc là, on augmente ça à 219,5 millions $. On ajoute donc un 200 millions supplémentaire et on lui permet, de façon autonome, de faire du capital-actions, donc d'investir dans nos entreprises culturelles qui sont à la recherche parfois d'investisseurs parce qu'elles ont besoin de croître, de faire des acquisitions, de se consolider dans les cas aussi de repreneuriat. Donc, voilà, c'est un des outils supplémentaires qu'on donne à la SODEC avec les éléments dont je vous ai parlé un peu plus tôt.

Journaliste : Sur la banque d'affaires, justement, je vois que la banque d'affaires, en 2023-2024, a financé pour 31,7 millions de dollars des entreprises. Est-ce que vous avez une idée avec le financement supplémentaire qui va être accordé puis les... comment dire, le red tape qui va être éliminé, combien de... combien ces sommes-là vont augmenter?

M. Lacombe : Bien, tout ça, évidemment, est hypothétique parce que ça dépend des dossiers qui seront soumis aux experts de la banque d'affaires, donc à la banque d'affaires qui, nécessairement, doit accepter des dossiers qui ont du bon sens. Donc, il y a une analyse rigoureuse qui est faite. Mais pour vous donner peut-être une perspective sur l'horizon de décaissement, on s'attend à ce que sur les 200 millions supplémentaire qu'on ajoute, il y ait un décaissement de 130 millions, qui atteindrait 130 millions pour l'année financière 2029-2030. Donc, à ce moment-là, on devrait, si nos analyses et notre pronostic est bon, arriver à ce niveau-là d'investissement.

Journaliste : Dans votre communiqué, vous dites que vous voulez faire de la SODEC la porte d'entrée pour l'ensemble des besoins financiers des entreprises culturelles québécoises, mais ce n'est pas déjà le cas actuellement?

M. Lacombe : Non, ce n'était pas le cas. Disons, c'est une des portes d'entrée, mais ce n'était pas le cas actuellement. C'est à dire, c'était difficile de se qualifier de guichet unique quand un des outils principaux n'était pas disponible, c'est-à-dire le capital-actions. Pour ce type, disons, de besoin là, les entreprises se tournaient davantage vers les banques traditionnelles ou encore vers Investissement Québec. L'expertise d'aller chez nous, à la SODEC, c'est reconnu par tout le monde. Donc, on se donne les moyens supplémentaires pour être capable, avec cet outil-là, de devenir davantage un guichet unique.

Puis l'autre élément que je n'ai pas mentionné jusqu'à maintenant, c'est aussi qu'on va être davantage dans l'accompagnement des entreprises. Jusqu'à maintenant, on était davantage dans une logique ou dans une situation où on aidait les entreprises ponctuellement pour passer à travers une transaction pour, à un moment précis de leur développement, leur apporter un soutien. Là, on va être davantage dans du soutien, disons, continu, pour aider l'entreprise à relever les défis qu'elle a.

Journaliste : Comment vous définissez plus précisément la créativité numérique, juste pour bien comprendre?

M. Lacombe : La créativité numérique, bon, il faudrait voir la description peut-être officielle, mais si je traduis ça...


 
 

11 h 22 (version non révisée)

M. Lacombe : ...je traduis ça pour que les gens comprennent bien, c'est Onhwa' Lumina ici, près de Québec. La créativité numérique, c'est ce que vous retrouvez comme exposition numérique extérieure dans le Vieux-Montréal avec Montréal en histoire. C'est ce que fait, par exemple, Félix & Paul, c'est l'exposition Infinity, qui a été faite justement par Félix & Paul et le Centre Phi, qui a été présentée au Vieux... dans le Vieux-Montréal mais aussi partout ailleurs. C'est ce type de projet là qui allie technologie et art.

Journaliste : Et pourquoi c'est important de l'inscrire dans un projet de loi puis de lui donner une place plus officielle...

M. Lacombe : Bien, question intéressante, parce que le Québec est une plaque tournante de la créativité numérique. Par exemple, je suis allé faire une mission en France, je suis allé visiter... Ils ont un centre qui est absolument fantastique. J'étais très impressionné. Je savais qu'au Québec, évidemment, on est un des leaders, et là, quand je leur disais à quel point je trouvais que c'était extraordinaire, eux-mêmes me disaient : Non, mais c'est vous, au Québec, qui êtes extraordinaires, vous avez un écosystème qui est absolument incroyable. Et, cette force-là, je pense qu'il faut la maximiser. Donc, de travailler avec la SODEC, qui est notre bras financier pour appuyer nos entreprises dans leur développement, bien, je pense que ça allait de soi, donc, d'intégrer à même la loi ce domaine-là qui est différent du livre, qui est différent du spectacle, qui est différent de la musique, du métier d'art, par exemple, dont on s'occupe. Donc, on lui donne la place qui lui revient.

Journaliste : Merci beaucoup.

M. Lacombe : Super! Merci beaucoup.

(Fin à 11 h 23)


 
 

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